D'ou l'heure de partir !

Un jour de vote, un jour d'octobre,
un vent a l'humidité saumâtre,
piquant les yeux colmaté de plâtre,
ne laissant présager qu'ils mordent,

l'extrémité inférieure de nos paupières,
lachant ainsi le flot d'inmonbrable larmes,
n'étant pourtant intime, juste des êtres,
sensibles et soudés dans ce drame,

comme la fumée sortant de la cheminée,
la combustion de mes mots est laminé,
par la tristesse d'un homme de devoir,
dévoué a sa passion de partager le savoir,

parfois on se demande pourquoi eux,
ceux qui apportent la joie dans les regards,
donnant l'envie d'apprendre et d'entrevoir,
l'avenir avec un acquis merveilleux,

ces individus si discrets, partent sans rien dire,
interceptant un sourire perdu dans nos souvenirs,
l'émotion, la joie seront éternellement en nous,
nous garderont de toi une belle image, la moins floue,

celle qui nous rappelle les bons instants ou l'on rit,
et même si la peine nous envahie, si on frémit,
tu resteras a jamais pour nos enfants, humble et droit,
un professeur aimant, et pour nous tu seras toujours, ... toi

Cuvelier Bertrand.
18/10/2012.

Bertrand Cuvelier- 18/10/2012