Monsieur Michel FAGOT

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Domicilié à Bruxelles (1000)
Né à Renlies (6500) le samedi 23 septembre 1922
Décédé à Bruxelles (1000) le samedi 5 juin 2004 à l'âge de 81 ans

Espace « condoléances » 

Cet espace condoléances a été créé le dimanche 6 juin 2004.

Les hommages

2 hommages (1 privé)  
Hommage 

Michel,

Mes pauvres mots ne pourront pas décrire l’homme que tu as été .

Tu étais prêtre, tu avais une foi inébranlable en Dieu et dans les hommes,
        ta vie fut un sacerdoce au service des jeunes,
        tu leur as transmis les vraies valeurs du monde :
        c’est à l’obstacle que l’homme se mesure.

Au fil de tes rencontres, tu savais si bien nouer les liens fraternels,
        tu étais un homme profondément attachant,
        ta sagesse venait du cœur.

Tu savais si bien nourrir ces 2 qualités superbes de quelques hommes :
        la générosité (la chaleur humaine) et l’humilité.

Ta tendresse intérieure se noyait dans ton regard et tes sourires.
Tu as déposé dans nos cœurs l’empreinte indélébile de ton affection.

Aujourd’hui, tu voyages vers des pays nouveaux, lumineux et subtils.
Le 44ème camp des Houches peut commencer :
ton nom résonne dans les brumes neigeuses de Chamonix.

Les larmes du départ ne brûlent plus tes yeux.
Tu ne te souviens plus de tes derniers adieux.

Tu parles une autre langue,
tu goûtes à d’autres fruits,
tu vis d’autres légendes,
tu as changé d’heure et de jour,
tu respires d’autres parfums,
tu escalades d’autres montagnes ,
tu t’enivres dans d’autres vins,

Tu reviendras, pour mourir et renaître,

Tu resteras le plus précieux de mes amis,
tu es aussi de ma famille.
        Nous portons tous le chagrin de ton départ.
Il est des douleurs qui ne neigent qu’à l’intérieur.

Tu resteras comme une lumière, qui nous tiendra chaud dans nos hivers,
        un petit feu de bois qui ne s’éteint pas.

Tu aimais certains vers de Charles Beaudelaire :

« Il faut vous enivrer sans cesse de vin, de poésie ou de vertu
Demandez au vent,à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge,
à tout ce qui fuit, à tout ce qui roule, à tout ce qui brille, à tout ce qui chante,
demandez quelle heure il est,
et le vent, et la vague, et l’étoile et l’oiseau, et l’horloge vous répondront :
il est l’heure de s’enivrer pour ne pas sentir l’horrible fardeau
du temps qui passe. »

« La Mort est un Ange qui refait le lit des gens pauvres et nus »

(texte original) Guy Wilmotte, 10 juin 2004

Guy Wilmotte- 11-06-04

 
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